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 Compositeurs classiques 

Voici mes compositeurs préférés : Jean-Sébastien Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Vivaldi, Tchaïkovski, Dvorak...
Beaucoup de grands compositeurs ont écrit 9 symphonies : Beethoven, Schubert, Dvorak, Bruckner, Mahler, Glazounov. Mais :
  • Beethoven et Mahler ont chacun esquissé une 10ème symphonie. Sans compter une mystérieuse symphonie de Beethoven dont le manuscrit aurait été retrouvé à Iéna. D'ailleurs, on a retrouvé récemment (en 2003) un concerto pour hautbois de Beethoven, une oeuvre de jeunesse.
  • La 6ème symphonie de Schubert est restée à l'état d'esquisse, sans parler de la 8ème inachevée
  • Bruckner et Glazounov ont chacun laissé inachevée leur 9ème symphonie.
  • Tout cela fait peu par rapport à Haydn, qui en a laissé 104 !
     
    Compositeurs méconnus dont j'aime bien certaines oeuvres :
  • Le compositeur tchèque Leos Janacek (1854-1928), de manière étonnante, a écrit sa meilleure oeuvre (à mon goût) à plus de 70 ans : la Sinfonietta (1926).
  • Le compositeur espagnol Juan Chrisostomo Arriaga, lui, est mort de la tuberculose dix jours avant son 20ème anniversaire (1806-1826). Il a eu le temps d'écrire notamment un Nonette et une Symphonie qui sont remarquables, à l'énergie beethovenienne.
  • Le compositeur russe Alexandre Glazounov (1865-1936) : j'aime sa 5ème symphonie, en particulier le 4ème et dernier mouvement, qui avait servi de générique à une émission musicale présentée sur Antenne 2 (ou FR3 ?) par Alain Duault vers la fin des années 80.
  • Le compositeur russe Mikhail Ippolitov-Ivanov (1859-1935) a composé le pittoresque "Esquisses caucasiennes" (ou "Sketches caucasiens") (1894), inspiré par la musique populaire géorgienne.

  •  Compositeurs contemporains 

    Compositeurs actuels, généralement à mi-chemin entre musique "sérieuse" et musique "populaire" :
    Plutôt classés en musique classique : Michael Nyman, Philip Glass, Wim Mertens, Moondog...
    Plutôt classés en musique populaire : Mike Oldfield, Vangelis, Jean-Michel Jarre, William Sheller, Yann Tiersen...

     Mike Oldfield 

    Mike Oldfield (né en 1952) est connu dans le grand public surtout pour Tubular Bells (album instrumental sorti en 1973, dont le thème initial fut utilisé - très peu d'ailleurs - dans la B.O. de L'Exorciste, et premier succès pour le label Virgin) et "Moonlight Shadow" (chanson tirée de l'album Crises, 1983), voire "To France" (chanson tirée de l'album Discovery, 1984).
    C'est assez représentatif de son oeuvre et de son évolution : il a touché à beaucoup de styles : longs morceaux instrumentaux complexes dans les années 70, chansons pop-rock dans les années 80, musique celtique, new age, tendances techno dans les années 90...
    Une chose est frappante : contrairement à ce qui se fait dans le domaine de la musique populaire, quand "Moonlight Shadow" passe à la radio, on donne le nom de Mike Oldfield, pas le nom de la chanteuse, Maggie Reilly. Il faut dire qu'en plus de composer, il joue de toutes sortes de guitares, de claviers, etc. Sur Tubular Bells, c'est lui qui joue de tous les instruments.

  • Après un premier disque (Children of the Sun) en 1968 en duo avec sa soeur Sally sous le nom Sallyangie, juvénile mais contenant quelques bons morceaux où on voit déjà la patte de Mike, il a commencé par des albums contenant un long morceau instrumental sur chacune des 2 faces : albums Tubular Bells (1973), Hergest Ridge (1974), Ommadawn (1975), Incantations (1978). Ce sont ses classiques.

  • Par la suite, ses albums ont contenu un long morceau instrumental et des chansons ou des petits instrumentaux : Platinum (1979), QE2 (1980), Five miles out (1982), Crises (1983), Discovery (1984), Islands (1987).

  • Musique de film : The Killing Fields (1984).

  • L'alternance chansons pop/long morceau instrumental se fait maintenant d'un album à l'autre : Earth Moving (1989) n'est constitué que de chansons, tandis qu'Amarok (1990) consiste en une seule piste instrumentale d'1 heure !

  • Amarok semble surgi de nulle part, et nécessite, plus que ses autres albums, plusieurs écoutes pour être apprécié. Il déconcerte par son aspect "décousu", sautant d'un thème à un autre, pour y revenir sous une autre forme vingt minutes plus tard. Mike Oldfield joue de tous les instruments, certains inattendus (brosse à dent, téléphone...).

  • Heaven's Open (1991), considéré par beaucoup comme le moins bon album de Mike Oldfield, contient surtout des chansons, et un morceau instrumental qui ressemble un peu à une caricature d'Amarok. Cet album partage d'ailleurs des points communs avec Amarok : il ne ressemble guère aux autres albums, il est déconcertant, parfois facétieux (on y trouve un reggae, ce qui ne lui ressemble pas vraiment), et témoigne d'un certain énervement revendicatif (adressé subliminalement à Richard Branson, le patron de Virgin).

  • En 1992, Mike Oldfield quitte Virgin et rejoint Warner.

  • Tubular Bells II (1992) : a la même structure que Tubular Bells I et en reprend certains thèmes, mais c'est une autre oeuvre. Par rapport au 1, il est plus léché, moins passionné.

  • The Songs of Distant Earth (1994), inspiré par le roman de science-fiction d'Arthur C. Clarke, est un bel album.

  • Voyager (1996) est un album de musique celtique, contenant de nombreux arrangements d'airs traditionnels.

  • Tubular Bells III (1998) : cette 3ème version n'a pas la même structure que les deux premières, elle se contente d'en reprendre des thèmes. Elle est marquée par la musique techno.

  • Guitars (1999) ne contient quasiment que des guitares (de sonorités diverses). Un bel album, qui aurait mérité d'être une véritable composition plutôt qu'une série de morceaux.

  • The Millenium Bell (1999) se veut le résumé de 2000 ans d'histoire (!).

  • Tres Lunas (2002) est un peu décevant.

  • Tubular Bells 2003 (2003) est un réenregistrement de Tubular Bells.

  • Light + Shade (2005) est un double abum.

  • Music of the Spheres (2008) est une oeuvre pour orchestre symphonique

  • + adaptations, enregistrements de concerts, compilations : Orchestral Tubular Bells, Exposed...

  • Retour à l'accueil général   Reproduction : (c) Renaud Plathey